" Nous ne constatons pas de baisse du nombre d'événements, mais des changements dans leur organisation ", dit Michel Courtemanche, président du Groupe média des événements corporatifs.
Pour économiser, les entreprises tendent cette année à réduire la durée des événements et à rogner sur les dépenses en alimentation. " Plutôt que d'offrir le vin, l'organisateur choisit de le faire payer. Plutôt que de tenir une rencontre dans un hôtel cinq étoiles, il la tient dans un hôtel quatre étoiles et demi ", souligne M. Courtemanche.
L'idée est de conserver tout le côté humain d'une rencontre en s'adaptant au contexte de crise économique. Les objectifs des événements sont aussi mieux définis. " Il est fini, le temps où les seuls commentaires à l'issue d'un événement portaient sur la qualité de la nourriture. Les organisateurs veulent maintenant que ces activités produisent des résultats tangibles ", dit M. Courtemanche.
