Or, il serait beaucoup plus utile de demander au candidat quels ont été ses plus grands échecs. On apprend beaucoup plus de nos erreurs que de nos bons coups, n'est-ce pas ?
Christopher Gergen et Gregg Vaourek, cofondateurs de New Mountain Ventures, une firme spécialisée dans les formations de développement de leadership, ont récemment consacré leur chronique sur le Harvard Business Review à la « valeur des échecs ».
Les auteurs de « Life Entrepreneurs: Ordinary People Creating Extraordinary Lives » expliquent, entre autres, que les grandes découvertes de ce monde dépendent, ou ont dépendu, d'échecs. Les échecs permettent de se dépasser et de voir jusqu'où on peut aller. Ils permettent également de ne pas avoir de regrets, car au moins, on aura essayé, ajoutent-ils.
Les chroniqueurs concluent en citant deux avantages qu'ont les échecs :
- Les échecs permettent d'évaluer ce qui n'a pas fonctionné et d'appliquer cet apprentissage aux futurs projets
- Des échecs qui se produisent tôt coûtent souvent moins cher et ont un impact moins négatif sur la réputation de l'entreprise.
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