Plus un groupe est hétérogène, plus il en sort de bonnes idées ; inversement, plus un groupe est homogène, moins il produit d’idées neuves. Cette notion, on s’en doutait tous. Mais la chercheuse Katherine Phillips de la Kellogg School of Management a voulu savoir pourquoi il en était ainsi.
La principale de ses conclusions est que tout repose sur le sentiment d’insécurité. En effet, les groupes homogènes sont sûrs d’eux-mêmes et de leur performance, ce qui ne les pousse pas à se dépasser ou à se remettre en question. En revanche, un groupe hétérogène se montrera nécessairement plus dynamique, les échanges seront plus vifs et plus réfléchis, et en bout de ligne, plus créatif.