Avoir une sale réputation peut aller très vite... Photo : DR.

Les médias sociaux ne cessant de prendre de l’ampleur, les marques comme les personnes commencent à prendre conscience des bienfaits de ceux-ci, mais aussi… de leurs méfaits. Lesquels? L’un des plus redoutables, c’est indéniablement la mauvaise réputation qu’on peut vous faire en ligne.

En effet, il suffit qu’une caissière d’une grande surface réponde un peu sèchement à une cliente, et voilà que celle-ci riposte de manière foudroyante sur Facebook et autres Twitter, pour aviser tous ses amis virtuels de ne plus jamais mettre les pieds dans ce magasin. Ou un collègue de bureau répand des faussetés sur vous en ligne, par jalousie parce que vous avez eu une promotion et pas lui. Ou encore, un retweet mal réécrit vous fait dire ce que vous n’avez jamais dit, et vous vous retrouvez dans une tornade médiatique infernale.

Que faire dans de tels cas? Rester les bras ballants? Laisser faire, impuissant? Pas question! Il existe plusieurs moyens de s’extirper de ce type de bourbiers, et même de les prévenir, d’après le site Web Trendwatching.com.

Ainsi, des entreprises ont vu le jour justement pour fournir des conseils en matière de gestion de réputation, en particulier aux Etats-Unis. Deux exemples parmi d’autres : Reputation.com et Reputation Armor. Ceux-ci sont en mesure de scruter ce qui est dit sur vous en ligne, et au besoin d’intervenir pour défendre votre réputation, en bloquant les messages trompeurs, inexacts, voire carrément mensongers, mais également en augmentant le contenu en ligne positif vous concernant. Bien entendu, ces services sont payants.

Autre exemple : Metal Rabbit Media, qui, selon ses dires, «offre du buzz, fait augmenter la demande, et protège la réputation» pour une clientèle encore plus aisée.

Cela étant, des services gratuits existent également, à l’image de Socioclean et Reppler, qui permettent aux utilisateurs de surveiller et de nettoyer leurs profils sociaux en ligne de tout matériel mal avisé et inopportun.