C'est en effet le sujet de la chronique techno du magazine Portfolio de ce mois-ci. Même si Steve Jobs revient à la barre d'Apple en juin, écrit Kevin Maney, nous ne sommes pas prêts de voir un transfert de pouvoir.
Le problème, croit Kevin Maney, est que Steve Jobs est un « time teller » et devrait plutôt être un « clock builder ». En d'autres mots, Steve Jobs a réussi à construire un véritable empire où il a révolutionné le monde des technos... mais sans développer une relève prête à faire rouler Apple sans lui. Il peut donc donner l'heure juste aux autres, mais les personnes qui l'entourent sont incapables de donner l'heure à leur tour.
Les entreprises qui ont des « clock builders », au contraire, prospèrent même après le départ de leur leader. On peut penser à Wal-Mart, Disney, Intel, et General Electric. Chacune de ces organisations a réussi à mettre une relève en place pour que l'entreprise progresse. Ils ont enseigné aux futurs leaders comment bâtir une montre pour pouvoir donner l'heure juste.