En apprenant comment vous pouvez encourager et gérer les rivalités au sein de votre compagnie, avec des mécanismes qui engendrent la confiance et maîtrisent les disputes, vous créerez un environnement vivant et stimulant où l’innovation régnera.

Bref, le conflit est sain et l’innovation prospère grâce au conflit. C’est ce qui ressort de l’étude « Promoting rivalry for innovation’s sake » (6 pages), publiée dans l’Executive Technology Report d’IBM et basée sur l’essai de Peter Andrews, membre de la faculté de consultation du IBM Executive Business Institute.

L’étude déplore que dans le monde des affaires d’aujourd’hui, les rivalités, mêmes amicales, sont considérées impolies, contreproductives et égoïstes. Pourtant, l’étude rappelle que l’histoire de l’innovation est faite de rivalités : des artistes de la Renaissance, qui ont entraîné l’émergence d’une nouvelle mentalité, aux ingénieurs qui ont permis aux Américains de mettre le pied sur la lune.

L’étude souligne qu’il est impossible, voire néfaste à long terme, d’éviter les conflits. Quiconque est à la tête d’une équipe doit ainsi apprendre à gérer ces situations. L’objectif ultime est que les membres de l’équipe cherchent à être des «héros» et non des «vainqueurs». L’admiration doit éclipser l’envie.

Promoting rivalry for innovation’s sake propose aux gestionnaires et chefs d’équipe une série d’éléments à mettre en place afin d’arriver à instaurer une rivalité stimulante en milieu de travail.

L’étude prévient que cette stratégie ne se fera pas toujours sans heurts. Le chef d’équipe doit donc disposer de mécanismes pour rattraper les disputes qui vont trop loin. Encore plus important, le capital social doit être bâti régulièrement et consciencieusement.

Une liste d’actions en ce sens est proposée au chef d’équipe, de même que des pistes de questions à se poser afin de savoir si la rivalité est devenue malsaine.