Cellulaire : bientôt libéré des choix de votre employeur

Publié le 20/01/2010 à 14:05

Cellulaire : bientôt libéré des choix de votre employeur

Publié le 20/01/2010 à 14:05

Photo : Bloomberg

BLOGUE. « J’ai juste hâte que mon contrat de Blackberry vienne à échéance pour que je puisse acheter le cellulaire de mon choix », m’a déjà confié un gestionnaire.

 

Si vous travaillez dans une entreprise qui vous impose un opérateur sans fil et les cellulaires qu’il vend, vous avez peut-être déjà souhaité faire comme ce gestionnaire : vous libérer des chaînes qui vous retiennent à l’opérateur et choisir l’appareil qui convient à vos besoins.

 

Toutefois, cette pratique s’effrite tranquillement dans les grandes entreprises, selon une prédiction de Duncan Stewart, directeur de la recherche chez Deloitte Canada et coauteur des Prédictions TMT de Deloitte.

 

D’après le directeur, la proportion d’entreprises qui imposent à leurs effectifs des ordinateurs d’un seul fabricant, des logiciels précis et des cellulaires d’un opérateur choisi d’avance est en train de passer de 100 à 95 % dans le cas des ordinateurs et à 90 % dans le cas des cellulaires. « C’est une petite diminution, oui, mais ce n’est pas négligeable », explique-t-il en entrevue téléphonique.

 

D’ailleurs, M. Stewart estime que, d’année en année, cette proportion ne cessera de diminuer jusqu’au jour où les employés auront carte blanche. Les secteurs qui tardent le plus à emboîter le pas sont les gouvernements et les banques pour des raisons de sécurité, souligne-t-il.

 

Pourquoi cette pratique d’imposition ?

 

Devenu partie intégrante de notre quotidien, on tient souvent les technologies pour acquises et il est difficile de croire qu’il soit si compliqué de faire leur entretien.

 

Mais la réalité est qu’il y a d’énormes coûts associés aux ordinateurs, aux logiciels et aux téléphones qui font partie de notre quotidien.

 

Il faut former une équipe de TI afin qu’ils puissent répondre aux besoins de tous ces appareils et s’assurer que les effectifs soient en mesure d’accomplir leur travail.

 

Dans un avenir rapproché, Duncan Steward croit que les entreprises qui n’aboliront pas cette pratique perdront des employés. « La tendance est aux entreprises de prendre cette voie et les organisations qui ne suivront pas la parade auront de la misère à recruter et pourraient perdre des effectifs. »

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