Avant même d'avoir reçu sa réponse, Guillaume Laliberté décline l'offre. «La start-up dans laquelle j'étais impliqué a reçu un financement total de 1,25 million de dollars américains. Ils m'ont dit "on te veut".»
Il s'excuse auprès du CA de Next 36, qui tente de le convaincre de rester, en vain. Puis David, aussi accepté dans le programme, se met de la partie. «Je l'ai appelé tous les jours pour tenter de le ramener, raconte-t-il. Je lui disais "nous sommes faits pour travailler ensemble !"« Quelques mois plus tard, Guillaume finit par céder.
Le projet est en marche
Guillaume Laliberté arrive à Toronto au début d'avril. «Nous n'avions pas encore d'idée, révèle David Bureau, mais ça ne nous inquiétait pas. Nous sommes complémentaires. Je m'occupe des finances, de la gestion ; et Guillaume, c'est un visionnaire et celui qui a les capacités techniques.»
L'idée est venue, et le duo crée un logiciel de traitement de texte intelligent. Il prévoit le lancer en septembre ou octobre. D'ici là, il devra le présenter à plusieurs investisseurs lors du Venture Day, le 18 août, point d'orgue du programme Next 36 pour cette année.
Pour y arriver à temps, «nous sommes en train d'embaucher quelques employés pour nous donner un coup de main. Je ne sais plus trop quel jour nous sommes», déclare-t-il, débordé.
Le programme en bref
Outre quelques formations offertes aux participants au cours du programme, plusieurs mentors et investisseurs réputés, dont Reza Satchu, surnommé « the jerk millionaire professor », gravitent autour de l’accélérateur. Next 36 offre également jusqu’à 65 000 $ à chacune des entreprises afin de les soutenir dans leur démarrage. De plus, à cinq reprises pendant le programme qui dure environ huit mois, des investisseurs viennent rencontrer les différentes équipes.