[Photo : Benjamin Nantel]
Deux semaines après la mise à pied de 35 personnes à sa filiale de courtage, la Banque Nationale montre qu'elle a bel et bien l'intention de bien servir les entreprises québécoises.
La filiale de courtage de la Banque Nationale ne fait pas le poids par rapport à ses rivaux canadiens quand vient le temps de financer les grandes sociétés dans le secteur pétrolier par exemple, mais Financière Banque Nationale tire son épingle du jeu, dans sa cour.
La Banque Nationale est le prêteur d'Uni-Sélect et vient de lui allonger une marge de crédit de 200 millions de dollars et un prêt à terme de 200 millions de dollars pour financer l'acquisition du leader américain de la peinture de carrosserie, au coût de 219 millions de dollars.
Financière Banque Nationale pilote aussi les deux émissions de titres qu'émet Uni-Sélect : une débenture convertible de 45 millions de dollars, versant un intérêt de 5,9 % ainsi que des droits de souscription pour l'achat d'actions de 45 millions.
Il s'agit d'une prise ferme, c'est-à-dire que le courtier achète les titres pour les revendre ensuite à ses clients.
La Financière Banque Nationale a aussi conseillé Uni-Sélect pour la réalisation de la transaction.