Entrevue n°127: Barbara Corcoran, entrepreneure

Publié le 13/10/2012 à 00:00

Entrevue n°127: Barbara Corcoran, entrepreneure

Publié le 13/10/2012 à 00:00

Par Diane Bérard

Barbara Corcoran, entrepreneure

Barbara Corcoran est un des cinq dragons de la version américaine de Dans l'oeil du dragon. Elle a fait fortune dans les années 1990, dans la jungle immobilière de New York. À 23 ans, elle quitte son emploi de serveuse pour suivre un beau parleur dans «la grande ville». Il la largue. Elle continue son ascension seule. Des milliers d'entrepreneurs ont dévoré sa biographie, If you don't have big breasts, put ribbons on your pigtails (titre qu'on pourrait traduire par "si tu n'as pas une grosse poitrine, mets de rubans sur tes lulus").

DIANE BÉRARD - Une phrase vous a permis de tenir le coup dans les moments les plus difficiles de votre entreprise. Laquelle ?

Barbara Corcoran - «Tu ne réussiras jamais sans moi.» C'est ce que mon conjoint et partenaire d'affaires a déclaré lorsque j'ai réclamé ma moitié de l'entreprise pour faire cavalier seul. Il venait de me quitter pour notre secrétaire, Tina. Poursuivre notre relation d'affaires était trop douloureux, il fallait que je parte.

D.B. - Et vous avez ajouté votre propre devise à cette phrase de votre ex-conjoint...

B.C. - Oui : «Tout le monde a le droit de réussir.» C'est ce que je me suis dit le jour où j'ai quitté mon bled et mon emploi de serveuse pour la jungle de New York. Et chaque fois que je me suis trouvée dans une situation difficile ou aux prises avec un défi important, je me suis répété «j'ai le droit d'être ici». Ça me donnait le courage de continuer.

D.B. - Vous avez démarré votre entreprise avec un investissement de 1 000 $ et, 17 ans plus tard, vous l'avez vendue pour 66 M$. Que s'est-il passé entre les deux ?

B.C. - J'ai développé un système simple pour croître rapidement avec des ressources limitées. Ce système repose sur deux informations. Je savais que 1 000 $ me permettaient de tenir six semaines et qu'un poste de travail pour un employé me coûtait 800 $. Donc, chaque fois que j'avais accumulé 800 $, je recrutais un nouveau vendeur. Évidemment, au fil des ans, j'ai ajusté ce montant à celui de mon loyer.

D.B. - Vous croyez qu'en affaires, il faut feindre pour réussir. Expliquez-nous ce que vous entendez.

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