L'entreprise de Warren Buffett Berkshire Hathaway a complété l'acquisition pour 9 milliards $ US de la société pharmaceutique américaine Lubrizol.
L'entente, annoncée en mars, a traversé mercredi son dernier obstacle _ l'approbation par les régulateurs chinois.
La transaction a semé la controverse après la révélation de l'achat par l'ancien administrateur de Berkshire David Sokol de près de 100 000 actions de Lubrizol pour environ 100 $ pièce au début janvier, alors qu'il savait que le conseil de Lubrizol discutait d'une possible acquisition par Berkshire.
M. Buffett avait dit croire que M. Sokol avait fait preuve d'un manque d'éthique et que son geste était "inexcusable". M. Sokol, qui était vu comme un successeur potentiel à M. Buffett à titre de président et chef de la direction, en était venu à démissionner après avoir fait part de ses transactions à Berkshire.
Les actionnaires de Lubrizol ont voté en juin pour soutenir la vente à 135 $ par action. Berkshire assumera aussi environ 700 millions $ en dettes de Lubrizol.
Lubrizol continuera d'être dirigée par le président et chef de la direction James Hambrick.
L'acquisition requérait l'approbation des régulateurs chinois, car Lubrizol compte des installations en Chine et y prévoit une expansion.
