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Un syndicat britannique songe à traîner Londres devant les tribunaux au sujet de la décision d'accorder un important contrat ferroviaire à l'allemand Siemens plutôt qu'à Bombardier.
Le Rail, Maritime and Transport Union (RMT) a retenu les services de conseillers juridiques afin d'évaluer la faisabilité d'un éventuel recours contre le gouvernement britannique, a indiqué lundi un porte-parole du syndicat, Bob Crow.
Des députés et des journaux font également pression sur le gouvernement de David Cameron afin que ce dernier revienne sur sa décision.
À la mi-juin, Londres a accordé à Siemens un contrat évalué à près de 5 milliards $ pour la construction de 1200 voitures de train électriques dans le cadre du programme Thameslink. Les rames seront construites en Allemagne.
Bombardier, qui était en lice contre Siemens, a réagi en annonçant, la semaine dernière, le licenciement de 1400 employés à son usine de Derby, la seule à produire du matériel roulant en Grande-Bretagne.
Au cours d'un entretien téléphonique, lundi, un porte-parole de Bombardier Transport, Marc Laforge, a indiqué que l'entreprise n'avait pas l'intention de contester la décision de Londres, tout en précisant qu'elle suivait de près la campagne populaire à l'encontre de Siemens