Un syndicat canadien s’en prend à SNC-Lavalin. Il accuse la firme montréalaise de génie-conseil d’utiliser l’embauche de sous-traitants comme stratagème pour éviter ses responsabilités fiscales.
À Toronto, le Society of Professional Engineers and Associate (SPEA) a manifesté jeudi devant les bureaux de l’Agence de Revenu du Canada et du Ministère du Revenu de l’Ontario. Le syndicat veut que les gouvernements enquêtent sur le recours à des sous-traitants dans la filiale nucléaire Candu Energy, autrefois propriété du gouvernement fédéral.
Selon le syndicat, l’embauche de sous-traitants permettrait de réduire les taxes sur la masse salariale de Candu. Il affirme que la société entretiendrait plutôt un lien d’emploi avec les sous-traitants en question.
Les relations sont tendues entre le SPEA et Candu alors que les 800 employés de l’entreprise sont en grève.
Lundi, les employés de Candu avaient accusé l’employeur de les avoir mis en lock-out. Ils affirment qu’ils ont voté en faveur de l’offre de Candu pour retourner au travail. L’employeur, pour sa part, affirme que le texte voté n’était pas la proposition de Candu.
Avec Toronto Star
