La seule chance de dénouer l'impasse, pour l'instant, repose dans les mains de la nouvelle administration de Barack Obama qui s'installe au pouvoir à la fin janvier... si GM et Chrysler survivent jusque là.
L'autre option, c'est la faillite et la réorganisation en profondeur. Mais les conséquences seraient dévastatrices : les consommateurs ne voudront plus rien savoir, des centaines de fournisseurs risquent d'être emportés par la tourmente, et les institutions financières vont encore encaisser de sévères pertes.
Comparé à ce qui s'en vient, la déconfiture de la transaction sur BCE apparaît presque banale : si les dirigeants jouent bien leurs cartes, BCE va passer au travers et les actionnaires peuvent espérer voir -très- graduellement le titre remonter.
Pour GM (et Chrysler, qui est devenue une société privée), le tableau est beaucoup plus sombre. On parle de centaines de milliers d'emplois en voie d'être perdus. Au moins, et il faut le dire et le redire, il y a eu d'autres récessions et l'économie a toujours fini par rebondir. C'est ce qu'on devra se répéter parce que les premiers mois de 2009 ne seront pas faciles.
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