Les trois paliers de gouvernement et le Canadien National (TSX:CNR) se rencontreront à nouveau dans un mois pour tenter de trouver une solution afin de repeindre le pont de Québec, attaqué par la rouille.
Une première réunion à Québec, jeudi, a permis d'établir que le pont est sécuritaire, selon le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, et d'obtenir du CN, propriétaire de l'infrastructure, qu'il remette l'ensemble des documents soutenant son affirmation que la facture se situerait entre 350 et 400 millions $.
Encore jeudi, les porte-parole du transporteur ferroviaire ont maintenu leur position à l'effet que la peinture est une question d'esthétique et non de sécurité et, donc, qu'il n'a ni l'obligation ni l'intention d'en assumer la responsabilité.
Les politiciens de tous les niveaux, pour leur part, répliquent qu'il s'agit d'une structure patrimoniale et le maire de Québec, Régis Labeaume, a rappelé que,pour une ville comme Québec, le patrimoine se classe au même niveau d'importance que le développement économique.
M. Labeaume a fait valoir que même si la sécurité n'est pas en jeu maintenant, on est en droit de se demander dans quel état sera le pont dans dix ans si on le laisse rouiller de la sorte sans intervenir.
