«Au total, nous avons l'intention de licencier 10 500 salariés d'Opel, dont 4 500 en Allemagne», a-t-il dit lors d’un point de presse à Francfort, en Allemagne.
Le hic? La chancelière allemande Angela Merkel, en pleine campagne électorale, avait triomphé au moment de l’annonce faire par la direction de General Motors de la vente de sa filiale européenne au duo Magna-Sberbank, qu’elle avait appuyé de tout son poids politique ces derniers mois, en échange de la promesse que les emplois seraient préservés en Allemagne.
Or, Magna-Sberbank prévoit maintenant supprimer pas loin de 20% de la main-d’œuvre allemande d’Opel. Cela serait un choc ressenti comme une trahison pour nombre d’Allemands…
La signature de la transaction remise en question ?
Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé la semaine dernière vouloir vendre sa filiale européenne Opel à l'équipementier canadien Magna et au banquier russe Sberbank.
Le conseil d'administration de GM avait alors précisé par voie de communiqué que «plusieurs questions importantes devront encore être réglées au cours des prochaines semaines», comme l'appui des syndicats représentant les employés de la division visée par la transaction ainsi que la question du financement offert par le gouvernement allemand.
L'entente finale devrait être signée d'ici les prochaines semaines et bouclée au cours des prochains mois, selon GM. Mais avec la déclaration de M. Wolf, cela reste à voir…
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