De fait, les acquéreurs entendent avoir le contrôle absolu sur le design et les technologies du constructeur allemand, car leur objectif est de fabriquer des automobiles russes modernes. Mais il semble que la direction de GM, qui demeurera actionnaire d’Opel, refuse de céder tout droit de regard sur ces deux dossiers sensibles.
À cela s’ajoute le fait que le volume des investissements exigés par GM, quelque 11 milliards de dollars, dépasse largement ce que la banque Sberbank est prête à débourser, à savoir 813 millions de dollars, selon ce qu’a appris le quotidien russe Kommersant.
Sans confirmer l’information, Denis Bougrov, vice-président, de Sberbank, a toutefois reconnu que l’acquisition d’Opel pouvait être abandonnée «à tout moment», car la banque n’a signé qu’une lettre d’intention avec GM, «rien de plus».
De son côté, Guerman Gref, le président de la Sberbank, a indiqué que, «si les négociations se poursuivent comme il faut», on pourrait assister à la signature du contrat d’ici la fin de juillet, la finalisation devant alors survenir durant le mois de septembre.
Avec RIA Novosti et Bloomberg.