Carl-Peter Forster espère conclure une entente pour le milieu du mois de juillet.
Le directeur général de l'équipementier Magna, Siegfried Wolf, a lui aussi récemment souhaité parvenir à un accord d'ici au 15 juillet.
Le Canadien Magna et la banque d'Etat russe Sberbank ont signé un protocole d'accord non contraignant par lequel ils rachètent, le premier 20% d'Opel, et la seconde, 35%. Magna pourrait produire les Opel en Russie.
Le gouvernement allemand affirme qu'il reste en contact avec d'autres repreneurs potentiels pendant les négociations avec Magna.
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General Motors a confirmé, vendredi, avoir reçu une offre non contraignante de la compagnie chinoise Automotive Industry Holding pour sa division Opel.
Le porte-parole de GM Europe, la branche européenne du constructeur automobile, Christopher Preuss, a toutefois refusé de donner davantage de détails sur l'offre de la compagnie pékinoise. Cette dernière démonstration d'intérêt pourrait néanmoins représenter une option supplémentaire advenant l'échec des négociations avec Magna International.
Le gouvernement allemand a donné, au printemps dernier, son approbation au rachat d'Opel par l'équipementier canadien, plaçant Magna en avance par rapport aux autres joueurs intéressés.
Fiat, le plus important constructeur automobile d'Italie, et le groupe de capital-investissement de Bruxelles, RHJ International, ont tous deux également manifesté leur intérêt à devenir actionnaire d'Opel. Dans les derniers jours, il y a eu des échos d'un regain d'intérêt de la part de RHJ, qui n'ont toutefois pas été confirmés.
General Motors _ qui est présentement en pleine restructuration sous la protection du tribunal des faillites, aux Etats-Unis _ conserverait pour sa part une participation de 35 pour cent et les employés d'Opel détiendraient 10 pour cent de la compagnie.
La vente par GM de sa participation majoritaire dans sa division Opel s'inscrit parmi une réorganisation mondiale, qui inclut notamment la procédure de faillite des Etats-Unis.
Selon Associated Press