Opel : Magna à deux doigts de la victoire

Publié le 13/08/2009 à 00:00

Opel : Magna à deux doigts de la victoire

Publié le 13/08/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

Notre dossier spécial sur Opel

Ce matin, Siegfried Wolf, le directeur général adjoint de Magna, avait claironné devant les médias qu’il avait remporté la course devant le fonds d’investissement belge RHJ International. Il disait avoir présenté une nouvelle offre à GM, une offre si bonne qu’elle allait être signée dans la foulée par les dirigeants du constructeur automobile américain.

Mais voilà, peu après, GM Europe annonçait que rien n’était encore fait et qu’il allait examiner «dans les prochains jours» les modifications apportées par Magna et Sberbank à leur offre, sans toutefois confirmer les déclarations de Siegfried Wolf disant que tous les différends avaient été aplanis.

De plus, GM Europe annonçait par la même occasion qu’il s’attendait à ce que le gouvernement allemand revoit, lui aussi, son plan de financement destiné à soutenir les usines d’Opel.

«Nous avons effectivement trouvé un terrain d'entente avec Magna et Sberbank, mais nous voulons maintenant que le gouvernement allemand nous présente un nouveau package en phase avec ce nouvel accord», a dit Christopher Preuss, le porte-parole de GM.

En mai dernier, peu avant le dépôt de bilan de GM, Berlin a mis en place un crédit-relais de 1,5 milliard d'euros (2,3 milliards de dollars) pour Opel. Ce dernier emploie quelque 25 000 personnes en Allemagne, où des élections générales doivent se tenir en septembre prochain.

La balle est dans le camp d’Angela Merkel

Magna négocie actuellement le financement de son projet d'acquisition, qui comprend 500 millions d'euros (775 millions de dollars) d'apport de capitaux et 4,5 milliards d'euros (7 milliards de dollars) de prêts garantis par différents États européens.

Si le contrat est signé, le duo Magna-Sberbank mettrait la main ensemble sur 55% des parts du constructeur automobile allemand (27,5% chacun), laissant 35% à GM et 10% aux travailleurs d'Opel.

La balle est donc maintenant dans le camp de la chancelière Angela Merkel. Cette dernière n'a cessé de marteler qu'elle préférait la candidature du duo Magna-Sberbank à celle du fonds d'investissement belge RHJ International, depuis sa rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev, il y a quelques semaines de cela. Reste à savoir si elle fera suivre le geste à la parole...

Avec Reuters et Bloomberg.

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