Notre dossier spécial sur Opel
«La direction de Fiat refuse de s'exprimer sur ce dossier, mais elle n'a pas clos le chapitre», affirme le quotidien La Repubblica, en s'appuyant sur plusieurs sources anonymes proches du dossier.
Elle serait même sur le point de se relancer dans la course, vu que le dossier Opel s’enlise : la direction de GM serait en train de mettre au point un plan B visant à finalement ne plus vendre Opel à qui que ce soit, le gouvernement allemand ne cesse de taper du poing sur la table pour qu’une décision soit prise, et les deux candidats officiels, le duo Magna-Serbank et RHJ International, multiplient les rencontres discrètes pour avancer leurs billes.
Au début du processus, Fiat s’était autoproclamé le candidat le plus sérieux à la reprise d’Opel, jusqu’à ce que finalement le dossier Chrysler accapare toute son attention. Maintenant qu’il a acquis le constructeur américain, il serait prêt à se lancer corps et âme dans la course à l’acquisition du constructeur allemand.
«L’offre de Fiat est construite sur un plan industriel, alors que celle de Magna-Sberbank vise surtout les aspects financiers et commerciaux», indique le quotidien italien. Pour Fiat, l’offre canado-russe serait vouée à l'échec, car «son plan commercial est fragile, puisqu'il parie principalement sur la Russie et certains marchés de l'Europe de l'Est, où les ventes se sont écroulées de 50%».
Avec AFP.