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La Société de transport de Montréal (STM) refuse de commenter les dires du quotidien Le Devoir qui affirme que le constructeur CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) respecte les exigences de l’avis international publié le 22 janvier dernier pour le renouvellement des voitures du métro de Montréal.

Cette conclusion forcerait le lancement d’un nouvel appel d’offres pour la construction de 765 voitures de métro avec une option pour 288 voitures supplémentaires.

La direction de la STM doit toutefois rencontrer aujourd’hui la firme Hatch Mott MacDonal chargée d’analyser la candidature de l’entreprise espagnole pour faire le point sur la situation. «Le rapport de Hatch Mott MacDonal n’est pas final et nous ferons le point d’ici quelques jours», affirme la porte-parole de la STM Odile Paradis.

Selon le quotidien montréalais, l'entreprise espagnole possède la capacité technique et financière de fabriquer les voitures de métro dotées de pneumatiques comme l'exige la STM. Le consortium Alstom-Bombardier ne serait donc plus seul dans la course.

La STM et le gouvernement du Québec, qui assume 75 pour cent de la facture, pourraient donc être forcés de relancer l'appel d'offres, ce qui pourrait retarder d'au moins un an la livraison des premières voitures, initialement prévue pour 2012.

CAF n’a pas d’usine au Canada, mais elle a promis d’en ouvrir une au Québec si elle obtient le lucratif contrat, qui prévoit la fourniture de 765 voitures avec une option pour 288 voitures supplémentaires.

L'avis international du mois de janvier stipulait également que le constructeur devait respecter l'exigence de contenu canadien de 60 pour cent et que l'assemblage final devait être fait au Canada.