(Photo: Port de Montréal)
Alors que la menace d'une grève des 1125 débardeurs plane toujours sur le port de Montréal, la présidente-directrice générale de l'Administration portuaire, Sylvie Vachon, espère toujours que les parties parviennent à s'entendre.
L'Administration portuaire de Montréal n'est pas l'employeur des débardeurs; ce sont plutôt les employeurs maritimes, qui sont eux-mêmes réunis sous l'égide de l'Association des employeurs maritimes.
Le Syndicat des 1125 débardeurs, qui est rattaché au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, s'était doté d'un mandat de grève générale illimitée en décembre dernier.
Vu l'importance stratégique économique du port, il faut donc déterminer les services essentiels à maintenir en cas de grève. Or, le Conseil canadien des relations industrielles a débuté ses audiences sur les services essentiels le 4 février dernier et celles-ci ne sont pas encore terminées. L'audition de la preuve syndicale n'a même pas encore commencé.
Interrogée sur la possibilité d'une grève, alors qu'elle participait à une annonce concernant le terminal de Contrecoeur, la pdg de l'Administration portuaire a rappelé que toute perturbation aux activités portuaires nuirait aux exportateurs et importateurs. Elle a souhaité que les parties en viennent à une entente le plus rapidement possible.