Mabe: Investissement Québec réclame les sommes dues

Publié le 03/02/2012 à 13:00, mis à jour le 03/02/2012 à 17:32

Mabe: Investissement Québec réclame les sommes dues

Publié le 03/02/2012 à 13:00, mis à jour le 03/02/2012 à 17:32

Par La Presse Canadienne

Photo : Bloomberg

Le ministre du Développement économique, Sam Hamad, a salué vendredi la ferme intention manifestée par Investissement Québec de récupérer la contribution de 1,89 million $ octroyée au fabricant d'électroménagers Mabe en 2007.

Mabe Canada a annoncé fin janvier la fermeture de son usine de sécheuses à Montréal d'ici la fin de 2014, ce qui se traduira par la perte de près de 740 emplois.

L'aide financière avait été autorisée pour un projet de modernisation de l'usine de Montréal et l'acquisition de nouveaux équipements pour le développement de produits.

L'entreprise devait maintenir au moins 500 employés à l'usine de Montréal sur une période de cinq ans, soit jusqu'en 2016, a rappelé Investissement Québec.

En annonçant la fermeture de l'usine en 2014, Mabe contrevient aux modalités de l'entente avec Investissement Québec, a-t-on ajouté.

La société d'État a donc décidé de réclamer le montant total de la contribution non remboursable à Mabe.

À défaut de la remise de ce paiement, Investissement Québec a fait savoir qu'elle entamera des "procédures appropriées".

La direction de Mabe a pris la décision de fermer ses portes et devra en assumer les conséquences, a commenté le ministre du Développement économique, Sam Hamad.

"Quand on donne une subvention et que la compagnie ne respecte pas la convention, il est normal que l'on récupère notre mise", a-t-il dit à l'occasion de l'annonce d'un investissement industriel à Québec.

L'usine de Montréal, qui était autrefois exploitée sous la raison sociale de Camco, compte présentement 510 employés à temps plein, auxquels s'ajoutent plus de 200 autres travailleurs occasionnels.

La direction de l'entreprise avait fait valoir que la forte appréciation du dollar canadien au cours des dernières années et le ralentissement économique aux États-Unis, où est exportée 90 pour cent de la production de l'usine de Montréal, l'ont amenée à prendre une décision "jugée nécessaire et finale".

La direction offre une fin de non-recevoir à toute éventuelle tentative de sauvetage, un constat qui a été partagé par Michel Ouimet, vice-président du Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ).

Faute d'espoir de relance, le gouvernement Charest planche sur des mesures de reclassement des travailleurs licenciés.

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