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Les ventes mondiales de voitures sont tombées le mois dernier à un niveau inférieur à celui de juillet 2009 selon le dernier rapport sur le secteur mondial de l'automobile publié lundi par Études économiques Scotia. Cependant, celles du Canada remontent.

La décroissance mondiale s'explique par une chute importante observée en Europe de l'Ouest, attribuable à l'expiration des programmes de mise à la casse. Hors d'Europe, les achats ont aussi commencé à se modérer, puisque, le mois dernier, les ventes ont progressé de seulement 9%, le gain le plus faible depuis l'été dernier.

En revanche, au Canada, les achats d'automobiles ont repris parallèlement à la solide croissance de l'emploi ainsi qu'à l'amélioration des mesures d'incitation.

Les ventes de véhicules neufs au Canada ont atteint leur plus haut niveau en près de trois ans le mois dernier pour s'établir à 1,65 million d'unités, ce qui a permis à plusieurs constructeurs automobiles d'inscrire leur plus haut volume pour un mois de juillet. Il s'agit de la deuxième reprise mensuelle consécutive comparativement aux faibles résultats inscrits en mai.

Quant aux prix de vente des véhicules neufs, ils ont grimpé de 5 % depuis le début de l'année au Canada, la plus forte augmentation depuis 1996.

D'autre part, le rapport signale que les Canadiens se détournent des petites cylindrées, les volumes de ce segment ayant baissé de 2 % en glissement annuel en juillet. Les petites cylindrées représentent habituellement un tiers des ventes totales d'automobiles et de véhicules utilitaires légers. Or, leur part est tombée à moins de 29 % depuis le début de l'année, le plus bas niveau en plus de dix ans.

Le sommet des ventes de petites cylindrées, 35 % des ventes totales, a été atteint en 2008, lorsque le prix moyen de l'essence s'établissait à 1,20 $ le litre, partout au Canada.