À la période correspondante il y a un an, Ford avait subi une perte nette de 8,7 milliards de dollars américains* (3,89 dollars par action).

La direction soutient que les éléments non récurrents ont gonflé ses profits de 2,8 milliards de dollars, incluant notamment un gain de 3,4 milliards de dollars grâce à la réduction de la dette de l’entreprise et de sa filiale de services financiers Ford Credit.

En excluant les éléments non récurrents, l’entreprise basée à Dearborn, au Michigan, aurait déclaré une perte de 638 millions de dollars (21 cents par action) après impôts, elle qui était de 1,4 milliard de dollars (63 cents par action) l’an dernier.

Les revneus ont reculé à 27,2 milliards de dollars, comparativement à 38,2 milliards de dollars au 2e trimestre de 2008.

Les analystes prévoyaient une perte par action de 50 cents et des revenus de 23,4 milliards de dollars, selon Thomson Reuters.

«Même si l’environnement économique demeure très difficile partout dans le monde, nous avons effectué des progrès significatifs dans notre plan de transformation», a déclaré le président et chef de la direction de Ford, Alan Mulally, dans un communiqué.

Au cours du trimestre, Ford a notamment réduit sa dette obligataire de 10,1 milliards de dollars grâce à une série de transactions, ce qui lui procure des économies annuelles de 500 millions de dollars en intérêts, en plus de procéder à une émission de 345 millions d’actions qui a permis à la société d’obtenir un montant de 1,6 milliard de dollars.

Le constructeur a également réduit sa main-d’œuvre de 1000 travailleurs par le biais d’un programme incitatif.

La direction de Ford souligne qu’elle a gagné des parts de marché dans toutes les régions du monde au 2e trimestre, notamment au Canada, où, en juin, elle s’est classée première pour la première fois en 50 ans.

Le titre de Ford grimpait de 70 cents (10,97%) à 7,08 dollars à la Bourse de New York en début d’après-midi.

* Tous les montants sont en dollar américains.