Le plan automobile US pourrait être voté aujourd'hui

Publié le 10/12/2008 à 00:00

Le plan automobile US pourrait être voté aujourd'hui

Publié le 10/12/2008 à 00:00

La Maison Blanche et le camp démocrate seraient parvenus à un accord menant à la présentation d'un projet de loi dans le courant de la journée.

Les démocrates se sont dits confiants de pouvoir passer au vote au Sénat dès mercredi soir, alors que le porte-parole de la Maison Blanche reste plus prudent et envisage un vote en fin de semaine. Le projet de loi pourrait buter sur la ligne de résistance républicaine au Sénat.

Le plan de sauvetage d’une valeur de 15 milliards de dollars américains permettrait à General Motors et à Chrysler de survivre au moins jusqu’au 31 mars 2009, date à laquelle ils devront avoir présenté des plans de restructurations majeures.

À défaut de tels plans au 31 mars, un «tsar automobile» sera chargé de laisser tomber le couperet et de décider de renvoyer General Motors et Chrysler au chapitre 11 de loi des faillites.

Le "tsar" visera aussi toutes les dépenses de plus de 100 millions de dollars américains et interdira le versement de primes aux 25 plus haut dirigeants des entreprises bénéficiaires.

Ford, qui aurait pu se prévaloir de l’aide de Washington, a décidé de s’en passer. Elle est la moins vulnérable des trois grandes entreprises du secteur automobile américain.

General Motors et Chrysler ont accepté de se soumettre à la supervision du Congrès en échange de ces prêts de survie. Ils disent être disposés à mettre en œuvre des réformes profondes de leurs plans d’affaires pour assurer la viabilité à long terme de leurs entreprises.

Si les congressistes semblent proches d’un accord sur le projet de loi, le passage au vote demeure un moment d’incertitude. Les démocrates seraient enclins à imposer des mesures plus strictes au sujet de l’environnement, notamment l’abandon des poursuites que les constructeurs ont initié contre les États sur les normes d’émission.

D’autres républicains s’opposeraient au principe d’une aide de l’État arguant que celle-ci ne suffira pas à les mener sur le chemin de la survie à long terme. Ils estiment que ces entreprises ont de meilleures chances de succès en ayant recours à la protection contre les créanciers.

Certains congressistes ont souligné qu’une implication personnelle du président actuel George W Bush et du futur président Barack Obama serait nécessaire pour que le projet de loi passe la rampe.

Avec Bloomberg 
 

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