Ottawa investira 6,6 milliards de dollars et le gouvernement ontarien, 4 milliards.
Engagements
En échange, l’entente sur la restructuration de GM prévoit que la nouvelle société GM respectera les engagements suivants :
- maintien de quatre usines et de 4 400 emplois au Canada;
- production au Canada de 16 % de la production nord-américaine de GM jusqu’en 2016;
- investissement de 2,2 milliards de dollars en sept ans dans les activités canadiennes de GM;
- renflouement de la Caisse de retraite des employés canadiens de GM par un versement de 4 milliards de dollars, auquel s’ajouteront des versements de 200 M$ par année.
Le bras dans l'engrenage
Stephen Harper, qui est arrivé au pouvoir avec une philosophie conservatrice, a dû mettre beaucoup d’eau dans son vin pour engager le gouvernement dans cette aventure éminemment risquée.
Car, non seulement notre gouvernement est devenu entrepreneur, mais cet investissement accroîtront le déficit fédéral. Celui du gouvernement ontarien passera à 18,5 milliards.
Où cela nous mènera-t-il ? Bien malin celui-ci qui pourrait répondre à cette question.
Aventure très risquée
Mais, à n’en pas douter la mer sera houleuse, car :
- La récession n’est pas finie;
- GM devra regagner la confiance des consommateurs;
- Qui nous dit que les 14 nouvelles voitures hybrides que le président Obama veut voir lancer par GM seront bien accueillies par les consommateurs;
- Les concurrents ne se laisseront pas faire;
- Il se pourrait que les consommateurs achètent moins de voitures neuves pendant quelques années parce qu’ils sont très endettés et qu’ils seront moins enclins à financer ces achats en accroissant leur prêt hypothécaire comme ils le faisaient ces dernières années.
En clair, de très gros défis à relever pour GM, une ponction certaine dans nos poches pour financer cette aventure et un succès très aléatoire.
Si vous aviez à changer de voitures, achèteriez vous une voiture GM ?