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Le constructeur automobile américain Ford a annoncé un bénéfice en baisse de 22% sur un an au troisième trimestre à cause de charges exceptionnelles, mais a fait mieux qu'attendu et a réduit sa perte en Europe.

Le bénéfice net part du groupe de 1,27 milliard de dollars ressort à 45 cents par action hors éléments exceptionnels alors que les analystes misaient sur 37 cents seulement.

Les éléments exceptionnels comprennent une charge spéciale de 250 millions de dollars liée aux coûts de licenciements dans le cadre de la restructuration en Europe, et une autre de 145 millions de dollars pour des versements d'allocation retraite à des retraités américains.

Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 36 milliards de dollars, grâce à « une croissance dans toutes les régions » même si l'Amérique du Nord reste le moteur du groupe. C'est également meilleur que les 34 milliards de dollars anticipés en moyenne par les analystes.

Ford se félicite aussi d'un bénéfice avant impôts « record » ce qui « démontre la force de notre plan One Ford dans le monde », a commenté le directeur général Alan Mulally, cité dans le communiqué.

« L'Amérique du Nord continue à générer de solides bénéfices et nous avons obtenu des résultats en nette amélioration hors des États-Unis », a ajouté Bob Shanks, le directeur financier.

« Nous avons réduit substantiellement nos pertes en Europe, établi un trimestre record en Asie Pacifique Afrique »", a-t-il conclu.

En Amérique du Nord, le chiffre d'affaires a encore augmenté, mais le bénéfice net s'est effrité à 2,31 milliards de dollars à cause d'une « hausse des coûts, y compris des investissements dans de nouveaux produits ».

En Europe les ventes ont augmenté de 5% et la perte a été réduite de plus de moitié à 228 millions de dollars.

En Amérique du sud les ventes ont bondi de 22% et le bénéfice de 150 millions de dollars à 159 millions.

Enfin en Asie-Pacifique et Afrique les ventes se sont envolées de 35% et le bénéfice avant impôts a triplé à 126 millions de dollars.