Notre dossier spécial sur Opel
Et ce d’autant plus que le conseil d'administration de GM auait rejeté la proposition de l'équipementier canadien Magna associé à la banque russe Sberbank, selon ce qu’avance le Wall Street Journal. Ce qui donnerait un avantage théorique à l'autre candidat, le fonds d'investissement belge RHJ International.
Pour l’instant, tout ce que l’on sait de manière précise est que le conseil d’administration de GM a reconnu, cette fin de semaine, n’avoir toujours pas pris de décision concernant le choix du repreneur d'Opel. Sans donner la moindre explication à ce sujet.
La pression est à son maximum
Pourtant, la pression ne cesse de grimper. La chancelière allemande Angela Merkel a fait une nouvelle intervention publique cette fin de semaine pour déplorer le fait que GM n’ait toujours rien annoncé, alors que son ministre de l’Économie avait exigé une annonce avant vendredi dernier.
La transaction a même pris une tournure politique en Allemagne, où l’on compte quelque 25 000 employés chez Opel, alors que l’on est en pleine campagne électorale.
C'est que le gouvernement allemand pèse de tout son poids depuis plusieurs mois pour assurer la survie d'Opel. Il lui a déjà fourni 1,5 milliard d'euros (2,3 milliards de dollars) et est prêt à apporter des milliards supplémentaires d'aides publiques pour faciliter une vente à son candidat favori, le duo Magna-Sberbank.
De son côté, le syndicat de l'industrie IG Metall s'inquiète du fait que GM puisse finalement vouloir conserver Opel, quitte à fermer des sites de production. «Ce serait la plus mauvaise solution après le dépôt de bilan, en fait, ce n'est même pas une solution», s'est alarmé le syndicaliste Armin Schild, qui siège au conseil de surveillance d'Opel.
Avec AFP.