Un appareil CS300 de Bombardier. (Photo: Bombardier)
Le titre de Bombardier (Tor., BBD.B) a touché un creux annuel de 1$ à la Bourse de Toronto ce matin.
Le titre avait déjà chuté lourdement la semaine dernière lorsque Boeing a annoncé une commande de 3,2 milliards $US du transporteur américain United pour 40 appareils 737-700, un rival direct du CSeries CS300 de Bombardier.
Le titre a poursuivi sa chute lundi, même si l’avionneur montréalais est au nombre des candidats intéressés par une commande d’Iran Air. Le transporteur iranien souhaite renouveler une partie de sa flotte en commandant une vingtaine de jets régionaux.
Une telle commande est rendu possible grâce à la récente levée des sanctions économiques américaines et européennes contre l’Iran.
Au total, selon des responsables iraniens cités par Bloomberg, le pays pourrait dépenser jusqu’à cinq milliards de dollars pour renouveler sa flotte vieillissante.
Si Airbus et Boeing sont aussi dans les rangs pour obtenir la commande, Bombardier doit recevoir l’autorisation d’Ottawa pour négocier avec Iran Air. Le Canada n’a en effet toujours pas levé ses sanctions économiques contre l’Iran.
Le gouvernement Trudeau serait également toujours en pourparlers afin d’offrir une aide financière au manufacturier québécois.
Le titre de Bombardier était en baisse de 0,08$, ou de 7,34% à 1,01$ en milieu d’après-midi à la Bourse de Toronto.