L’information provient de Vladimir Yakunin, le pdg de Russian railways, une société d’État qui est actionnaire de TMH. Elle a été confirmée par David Slack, porte-parole de Bombardier.
«Pour Bombardier, le prix demandé par TMH pour céder une partie de ses parts était trop élevé», a dit M. Yakunin.
Le prix avait été fixé à 2,9 milliards de dollars américians, à la suite d'une évaluation effectuée par Ernst & Young. Après plusieurs discussions avec Bombardier, il avait été baissé à 2,38 milliards de dollars américains, selon M. Yakunin. Mais c'était encore trop pour les dirigeants québécois.
Cette déclaration de M. yakunin est survenue jeudi peu après que M. Yakunin ait parlé avec Pierre Beaudoin, président et chef de la direction de Bombardier, lors d’un événement ferroviaire à Berlin.
Du coup, TMH est entrée en pourparlers avec différents partenaires potentiels, soit le Français Alstom et l’Allemand Siemens.
Bombardier envisageait depuis 2007 de nouer des liens avec TMH, comme l’a récemment révélé Laurent Beaudoin. Plusieurs co-entreprises ont vu le jour. Personne ne sait pour l’heure ce qu’il adviendra d’elles.
