[Photo : Bloomberg]
Bombardier (TSX:BBD.B) a échappé un important contrat ferroviaire à Londres, son rival allemand Siemens ayant été choisi par le gouvernement britannique pour fournir 1200 voitures de train électriques dans le cadre du programme Thameslink de 9,5 milliards $.
Selon la presse britannique, la décision met en péril l'usine de Bombardier Transport à Derby, la dernière à produire du matériel ferroviaire au Royaume-Uni.
C'est avec la proposition de Siemens que les contribuables en auront le plus pour leur argent, a soutenu jeudi la ministre britannique des Chemins de fer, Theresa Villiers. On ne connaît pas la valeur exacte de l'offre de Siemens, mais celle-ci se chiffre vraisemblablement à plus de trois milliards de livres, soit près de 5 milliards $.
Le gigantesque projet Thameslink a pour but de faciliter les déplacements à Londres et dans la région du sud-est de l'Angleterre. Les trains, construits en Allemagne, seront incorporés au réseau entre 2015 et 2017.
Dans une note, l'analyste Benoit Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins, a dit s'attendre à ce que Bombardier Transport réévalue ses activités à Derby, où travaillent quelque 3000 personnes. L'an dernier, Bombardier a perdu l'autre important contrat ferroviaire britannique, celui de l'Intercity Express, aux mains du japonais Hitachi.
En milieu de matinée, l'action de Bombardier reculait de 0,9 pour cent pour s'échanger à 6,82 $, à la Bourse de Toronto.