Le retrait, jeudi dernier à Chicago, de 40 wagons fabriqués par Bombardier pour des raisons de sécurité, inquiète Valeurs mobilières Desjardins.
Dans une note aux investisseurs, l’analyste Benoît Poirier rappelle l’importance de cette commande pour Bombardier. D’une valeur de 1,1G$US, cette commande prévoyait la livraison à l'origine d’un total de 706 wagons.
Alors que les voitures font actuellement l’objet d’examens attentifs, autant de Bombardier que de la Chicago Transit Autority (CTA), les intentions de cette dernière demeurent incertaines, écrit l’analyste de Desjardins, qui affirme s’être entretenu avec la CTA.
«La CTA, écrit-il, a refusé de spéculer sur la durée des tests en cours.» En attendant, précise-t-il, l’ensemble des activités de révision mécanique du matériel roulant sont faites aux frais de Bombardier.
Benoit Poirier soutient qu’on ne sais pas encore si la production des wagons de Bombardier se poursuivront durant cette période de révision mécanique. En principe, rappelle-t-il, Bombardier devait livrer un total de 192 wagons en 2012.
M. Poirirer conserve sa recommandation d’achat avec un cours cible de 7,50$. Peu après 15h30, le titre de Bombardier avait baissé de 1,41%, et se négociait à 3,50$ l'action.
