Cette mise en faillite ne serait pas un refus d’aider le secteur mais une procédure jugée plus efficace dans le cadre de l’aide d’un plan d’aide au secteur. Les entreprises ainsi protégées de leurs créanciers auraient de meilleures chances de retomber sur leur pieds que si elles opèrent dans le cadre juridique régulier.
L’inconvénient de cette procédure est qu’elle implique des négociations avec les syndicats et autre partenaires, rendant sa mise en œuvre plus complexe.
Ce seraient surtout General Motors et Chrysler qui seraient concernées, Ford disposant de meilleures ressources pour parer à la crise sans l’aide de l’État.
Quelle que soit la décision, elle sera annoncée rapidement, a indiqué à Associated Press le porte-parole de la Maison-Blanche, Dan Perino.