Cerberus, qui a racheté l'an dernier un peu plus de 80 pour cent du capital de Chrysler à l'allemande Daimler pour environ 7,4 milliards $ US, souhaite se retirer du secteur de l'automobile et General Motors, préoccupée par ses réserves de liquidités dans un contexte de resserrement du crédit sur les marchés, lorgne les économies de Chrysler.
En août dernier, Chrysler avait indiqué qu'elle avait, au 30 juin, pour 11,7 milliards $ US en espèces et quasi-espèces. De son côté, GM "brûle" jusqu'à 1 milliard $ US par mois en raison du contexte difficile actuel et plusieurs analystes prédisent que la compagnie aura atteint le seuil minimal de son encaisse, soit 14 milliards $ US, au cours de la prochaine année.
L'encaisse de Chrysler aiderait GM à résoudre ses problèmes de liquidités en cas d'impossibilité d'accéder au crédit.
GM, Chrysler et Cerberus sont restées très peu loquaces sur l'état de leurs négociations, se limitant à dire que les constructeurs automobiles se rencontrent régulièrement. Le chef de la direction de Chrysler, Bob Nardelli, a toutefois suggéré jeudi dernier que la baisse des ventes dans le secteur automobile a créé un environnement propice à la consolidation.