Dans un courriel, Georgia Lewis, porte-parole de Hitachi, a cependant indiqué mardi que SNC était un « partenaire précieux » et que compte tenu de son savoir-faire, elle s'attendait à ce que la firme d'ingénierie « ait un rôle à jouer dans la construction » des centrales. Elle a toutefois ajouté que « rien n'a été confirmé pour l'instant ».
Quand on lui a demandé si SNC-Lavalin allait investir dans Horizon ou ses projets, la porte-parole de l'entreprise, Leslie Quinton, s'est refusée à tout commentaire, invoquant une « entente de confidentialité ».
« Il n'est pas clair à ce moment de quelle façon SNC sera impliquée et si l'entreprise investira des fonds dans Horizon », a commenté l'analyste Frédéric Bastien, de la firme Raymond James, dans un courriel.
La technologie canadienne Candu, acquise l'an dernier par SNC-Lavalin, ne sera pas utilisée par Horizon puisque Hitachi possède déjà la sienne (par le biais de la coentreprise GE Hitachi Nuclear Energy).
SNC a mis la main sur les activités commerciales d'Énergie atomique du Canada (EACL), une société d'État fédérale, pour la somme de 15 millions $. EACL reçoit également des redevances sur les projets de construction et de réfection de centrales Candu.
Le Royaume-Uni tire un peu plus de 20 pour cent de son électricité de source nucléaire.
En fin d'après-midi, mardi, l'action de SNC-Lavalin gagnait trois pour cent pour s'échanger à 40,06 $, à la Bourse de Toronto.