Le géant de l'ingénierie SNC-Lavalin (TSX:SNC), dont le cours boursier a chuté depuis le début de l'année en raison de malversations financières, demeure susceptible de faire l'objet d'une vente, avance une analyste.
Dans une note publiée vendredi, Sara O'Brien, de RBC Marchés des capitaux, estime toutefois que l'arrivée au pouvoir du Parti québécois, "qui peut être perçu comme protectionniste", pourrait refroidir les ardeurs d'éventuels acheteurs étrangers.
Plus tôt cette année, une enquête interne a démontré que le géant de l'ingénierie a effectué des versements irréguliers totalisant 56 millions $ US à des agents commerciaux.
Ces commissions, qui avaient été associées à des projets auxquels elles n'étaient aucunement reliées, avaient été autorisées par le chef de la direction de l'époque, Pierre Duhaime, lequel a été relevé de ses fonctions en avril.
L'action de SNC a dégringolé de plus de 20 pour cent dans la foulée de ces révélations et n'a pas repris le terrain perdu depuis. Lundi après-midi, le titre s'échangeait à 35,86 $, en hausse de 0,2 pour cent, à la Bourse de Toronto.