[Photo : Mathieu Lavallée]
La tempête a été payante pour des cadres de SNC-Lavalin. La firme de génie-conseil montréalaise a versé 15,3 M$ en prime à des « employés clés » en 2012 afin de retenir ses cadres, selon la circulaire de la société.
La prime « spéciale » représente la moitié de la prime cible des cadres visés, qui excluent les membres du Bureau du président. De plus, la société a décidé de garantir le tiers de la prime des cadres. Ainsi, les cadres qui n’atteignaient pas leurs objectifs pouvaient compter sur le tiers de leur prime cible.
En tout, 55 employés ont reçu cette prime. De ce nombre, 47 gestionnaires ont reçu leurs primes en action et 8 l’ont obtenue en liquide.
« Ces mesures ont été considérées comme efficaces puisqu’aucun employé clé n’a quitté la Société depuis que les attributions en espèces ou des UANR ont été octroyées », peut-on lire dans le document.
En 2012, SNC-Lavalin a été ébranlée par la mise à jour de dépenses mal-comptabilisées et par des affaires de corruption. L’ancien pdg, Pierre Duhaime, qui est maintenant formellement accusé, a dû quitter dans la disgrâce au printemps dernier.
Dans la circulaire, on affirme qu’aucun actionnaire n’a présenté de proposition à soumettre aux votes. L’assemblée des actionnaires aura lieu le 2 mai prochain à Montréal.
