Les autorités françaises ont entrepris une enquête sur SNC-Lavalin (TSX:SNC) relativement à des allégations voulant qu'une partie des paiements suspects de 56 millions $ identifiés par l'entreprise dans le cadre d'une enquête interne puisse avoir été destinée à quelqu'un aux Émirats arabes unis.
Un procureur de Reims, dans le nord-est de la France, a ouvert une enquête l'été dernier, après qu'un vérificateur externe eut constaté des "anomalies" dans les livres comptables de SNC-Lavalin Europe.
Un journal local, L'Union de Reims, a rapporté qu'une somme de 13,5 millions $ qui devait être consacrée à des projets européens semblait avoir été versée à quelqu'un au Moyen-Orient.
La police a effectué une descente au quartier général de SNC-Lavalin Europe, alors à Reims, en novembre dernier. Elle croit que le montant de 13,5 millions $ était une commission versée afin de mettre la main sur le projet de construction d'un complexe gazier à Abou Dabi, selon le journal.
Une enquête interne chez SNC, terminée l'an dernier, s'était alors traduite par le départ de plusieurs hauts dirigeants et par une série d'événements qui ont terni la réputation de l'entreprise.
L'ex-président et chef de la direction de SNC, Pierre Duhaime, et l'ancien vice-président de la firme, Riadh Ben Aïssa, ont été accusés de fraude relativement à des pots-de-vin de 22,5 millions $ liés à la construction du Centre universitaire de santé McGill, à Montréal.
