Mais la principale "préoccupation" qu'exprime l'analyste pour SNC-Lavalin et Genivar, c'est l'intention du gouvernement de resserrer le processus d'examen des projets d'une valeur de 5 millions $ (M$) et plus. Il craint que cette vigilance accrue ralentisse l'octroi des contrats.
Maxim Sytchev relève en outre que la décision de Québec d'améliorer la planification et le suivi de ses investissements en infrastructures "est probablement de mauvais augure pour les marges bénéficiaires" des firmes d'ingénierie.
L'analyste évalue que Genivar et SNC-Lavalin tirent respectivement 20 pour cent et huit pour cent de leurs revenus totaux du Québec.
Les nouvelles orientations du gouvernement ne devraient pas avoir d'impact direct sur la construction des deux nouveaux méga-hôpitaux de Montréal, déjà en cours. Il en est toutefois autrement pour le projet de reconstruction de l'échangeur Turcot, dont l'appel de propositions vient d'être repoussé de plusieurs mois en raison notamment des craintes liées à la collusion et à la corruption.
En début d'après-midi, l'action de SNC-Lavalin s'échangeait à 40,83 $, en baisse d'un cent, alors que celle de Genivar reculait de 16 cents à 20,45 $, à la Bourse de Toronto.