Le bénéfice net de l'entreprise s'est établi en 2008 à 4,99 milliards $, alors qu'il était de 13,21 milliards $ l'année précédente.
Le total des investissements et les produits financiers dérivés de Berkshire Hathaway ont abouti à une perte de 7,5 milliards $.
La valeur nette comptable par action a quant à elle décliné de 9,6 pour cent, ce qui représente la plus grande baisse de l'entreprise depuis que M. Buffett la dirige.
Les actions de classe A de Berkshire Hathaway demeurent les plus dispendieuses du marché boursier américain mais elles ont néanmoins chuté de 32 pour cent en 2008, et de 48 pour cent par rapport à leur valeur la plus élevée atteinte en décembre 2007.
Le commerce de détail de son entreprise, qui compte les magasins de meubles et de bijoux, ainsi que ceux liés à la construction, ont durement été touché par les déboires des marchés financiers, a écrit M. Buffett. Selon lui, ils continueront à contre performer en 2009.
Mais ses firmes d'assurances et de services ont tous deux livrés des résultats exceptionnels en 2008, a-t-il dit, et cela a contribué à balancer les résultats de ses autres entreprises.
Dans sa lettre, il a affirmé qu'il croyait que l'économie serait toujours éprouvée en 2009, et peut-être même davantage qu'en 2008, mais que cela ne permettait pas de conclure si le marché boursier allait être en hausse ou s'il s'écroulerait.
Il a également dit que les États-Unis ont déjà fait face à de plus grands défis économiques dans le passé, comme lors des deux Grandes Guerres ainsi que lors de la Grande Dépression.
"Même si la route a été sinueuse, notre système économique a fonctionné extraordinairement bien dans le passé", a-t-il écrit. Nous avons des ressources humaines que peu d'autres systèmes possèdent, et nous continuerons à en avoir. Les meilleurs jours des États-Unis restent à venir."