À l'ourverture des marchés, l'action d'ING Canada reculait de 15%, ou 5,16 dollars, à 28,63 dollars.

ING détient actuellement 70% d’ING Canada, participation qui sera ramenée à 7% une fois la transaction finalisée.

Selon les détails de la transaction, la société mère compte vendre 36,02 millions d’actions d’ING Canada à un prix unitaire de 25 dollars à un groupe d’investisseurs institutionnels.

L’entreprise vendra également 34,16 millions d’actions à un prix unitaire de 26,35 dollars par le biais d’un appel public à l’épargne. Les membres du syndicat bancaire en charge de l’appel public à l’épargne ont également reçu des options pour acquérir 5,12 millions d’actions supplémentaires au même prix.

Une fois la transaction finalisée, ING conservera 8,6 millions d’actions de sa filiale canadienne, ce qui équivaudra à une participation de 7%.

«Comme nous l’avons annoncé le 26 janvier, nous voulons nous concentrer sur les régions où nous sommes en position de force au niveau des épargnes et des investissements. Les montants obtenus par le biais de cette transaction viendront solidifier nos liquidités», a déclaré le président du conseil et pdg désigné d’ING, Jan Hommen, dans un communiqué.

Le placement privé et l’appel public à l’épargne devraient être finalisés le 19 février.

Marchés mondiaux CIBC fera équipe respectivement avec Goldman Sachs et Valeurs mobilières TD en tant que dirigeant du placement privé et de l’appel public à l’épargne.

ING precise qu’elle demeurera active au Canada par le biais de sa filiale, qui n’est nullement affectée par cette transaction.

Le titre d'ING Canada a fait l'objet d'un arrêt de négociation peu après 15h00 mardi à la Bourse de Toronto. Le titre a terminé la séance sur un gain de 1,11 dollar (3,4%) à 33,79 dollars. Les prix du placement privé et de l'appel public à l'épargne représentent donc des escomptes respectives de 26% et de 22% par rapport au cours de clôture, ce qui explique pourquoi le titre est malmené mercredi.