De plus, 283 prévoient une hausse de leur dividende, contre 598 un an plus tôt. C’est une baisse record de plus de 50%.
C’est la première fois depuis 1955 – date à laquelle S&P a commencé à compiler ces données – que le nombre de baissses va dépasser celui des augmentations, indique Howard Silverblatt, analyste, de S&P.
«La réduction "mammouth" de 77 milliards de dollars américains dans les paiements de dividendes au premier trimestre est hallucinante. L’impact global de ces coupes se fera sentir dès ce trimestre, quand les chèques seront envoyés par courrier», ajoute M. Silverblatt.
La tendance peut-elle s’inverser? Pour le savoir, il faudra attendre la mi-année, quand les entreprises américaines commenceront à étudier leur budget pour 2010, selon l’analyste. «Si elles ne sont pas confiantes en l’avenir, la tendance pourrait très bien se poursuivre en 2010», considère-t-il.