Le Groupe TMX (TSX:X) et la société mère de la Bourse de Londres (LSEG) n'excluent pas de bonifier leur proposition de regroupement afin de répondre aux préoccupations du premier ministre Jean Charest et de mieux convaincre les actionnaires de dire non à l'offre concurrente du consortium Maple.
Pressé de questions de journalistes après avoir prononcé un discours devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, mercredi, le grand patron de TMX, Thomas Kloet, n'a pas rejeté la possibilité d'améliorer la proposition de fusion.
Mardi, M. Charest a officiellement appuyé l'offre de Maple, disant craindre qu'une éventuelle fusion TMX-LSEG se traduise par des pertes d'emplois à Montréal.
M. Kloet a reconnu que des postes allaient être supprimés dans le cadre du regroupement, mais il a assuré que le nombre de licenciements serait peu élevé.
De son côté, le président et chef de la direction du LSEG, Xavier Rolet, a estimé que Jean Charest avait encore le temps de changer d'idée. Il s'est réjoui que le premier ministre ait qualifié de "fermes" et sincères les engagements des deux entreprises quant au maintien des activités de négociation des produits dérivés à Montréal.
Dans son allocution, Thomas Kloet a assuré qu'en vertu du projet, le rôle et la "structure actuelle" de la Bourse de Montréal étaient "garantis pour toujours" dans la métropole québécoise.
