Rubin explique que le rejet du plan de sauvetage laisse les États-Unis et le système financier mondial exposés à de nouvelles baisses de prix sur le marché immobilier américain.
Bien que l’économie canadienne et son marché immobilier soient moins exposés à la crise financière aux États-Unis que leurs contreparties américaines, Rubin souligne que le TSX semble y réagir davantage que le Dow ou le S&P 500.
Il précise que les craintes concernant l’effondrement du marché financier déstabilisent l’intérêt des investisseurs pour les matériaux, mentionnant les récentes variations du prix du pétrole à titre d’exemple.
La détérioration de l’économie convaincra Main Street
«L’Américain moyen se montrera probablement moins hostile à un plan de sauvetage lorsqu’il ressentira les effets désastreux de cette crise financière», soutient la CIBC.
Rubin précise que «sans une aggravation considérable dans le taux de chômage ou dans la croissance du produit intérieur brut, Main Street pourrait demeurer peu impressionnée par la santé financière de Wall Street».
«Pour une fois, une économie plus faible est peut-être nécessaire, à tout le moins pour mettre Main Street et Wall Street sur la même longueur d’onde», conclut Jeff Rubin.