Tout un club de riches naïfs inconscients qui ont mordu dans la combine du financier new yorkais Bernard Madoff, un gouffre de 50 milliards $.
À la base, c'est une passe-passe vieille comme le monde, et qui porte depuis près d'un siècle le nom de « Chaîne de Ponzi » : je te verse de mirobolants retours en me faisant passer pour un génie de la finance. Mais en fait, l'argent que je te verse à la sortie du tuyau vient de ceux qui en remettent à l'entrée. Le jour où le doute s'installe et où les entrées se tarissent, il ne reste plus rien pour ceux qui sont au milieu du tuyau. C'est ce qui survient aujourd'hui.
Comme tout ce beau monde est plus plus moins interrelié de nos jours, il faut s'attendre à d'autres révélations sur les pertes, et il serait surprenant que les banques et institutions canadiennes soient complètement épargnées par la débâcle. Le secteur financier risque encore de couler en bourse aujourd'hui, selon l'évolution des aveux.
Et dire qu'on espère encore un tardif rebond de Noël ! Il va falloir touver de la joie pour le Temps des Fêtes ailleurs que dans les marchés boursiers, victimes de la turpitude de ceux qui se sont appliqués à tromper le système...
Réagissez à ce blogue
