Pour la première fois de l'histoire, les banques du monde devront se conformer à des règles de liquidités minimales.Photo: Bloomberg
Le Comité de Bâle, qui définit les règles applicables aux banques dans le cadre de la réforme du secteur dite Bâle III, a assoupli la définition du ratio de couverture de liquidités qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.
Ce ratio est destiné à s'assurer que les banques détiendront suffisamment d'actifs très liquides pour faire face à d'importantes sorties de fonds durant une période de crise aiguë de 30 jours.
Ce ratio est le résultat d'une division entre la valeur des actifs liquides de haute qualité et le montant net des sorties de liquidités sur une période calendaire de 30 jours.
Il doit être supérieur à 100%.
Dans la définition initiale, les actifs requis étaient plus limités et ne comprenaient essentiellement que des actifs tels que les liquidités ou les réserves de la banque centrale.
Dans la nouvelle mouture, ils pourront inclure des obligations d'entreprises notées A+ à BBB-, certaines actions ainsi que des emprunts hypothécaires résidentiels titrisés bénéficiant d'une note AA ou supérieure.
Une décote sera cependant appliquée à ces actifs moins liquides.
Une limite de 15%, après décote, leur sera par ailleurs imposée dans le décompte des actifs liquides de haute qualité.
En 2015, les banques devront être en mesure d'appliquer ce ratio à hauteur de 60%. Il devra être augmenté de 10 points de pourcentage par an pour atteindre 100% en 2019.