Panique à Wall Street : une erreur humaine ?

Publié le 07/05/2010 à 11:25

Panique à Wall Street : une erreur humaine ?

Publié le 07/05/2010 à 11:25

Par Olivier Schmouker

Un courtier de Citigroup aurait accentué la tendance baissière. Photo : Bloomberg.

Hier, en milieu de journée, Wall Street a subitement entamé une chute vertigineuse. En l’espace d’un quart d’heure, l'indice Dow Jones a enregistré la plus forte chute en points de son histoire (998,50 points, soit près de 9%), passant d’un coup sous le seuil de 10 000 points.

Que s’est-il passé? Vraisemblablement une erreur humaine…

Ainsi, il semble qu’un courtier de la banque d’affaires Citigroup ait, à lui seul, fortement accentué la tendance baissière. C’est du moins ce qu’avancent les chaînes de télévision américaines CNBC et Fox Business.

«Il est clair qu'il y a eu problème. Il y a eu une erreur, humaine ou informatique, voire les deux ensemble, qui a provoqué l'enfoncement de niveaux techniques», a confié aux médias Gregori Volokhine, directeur, de Meeschaert New York.

Depuis, la direction de Citigroup est en train de mener une enquête interne. Pour l’instant, elle n’a pas confirmé, ni infirmé, l’hypothèse. «À l'heure actuelle, nous n'avons aucune preuve que la Citi ait été impliquée dans une transaction erronée», a-t-elle indiqué.

Une nervosité palpable

Faute professionnelle ou déficience informatique, les investisseurs américains étaient de toute façon extrêmement nerveux, hier. C’est que l’incertitude perdurait concernait le coup de main des Européens et du FMI à la Grèce, au bord de la faillite. Et plusieurs craignent une contagion du phénomène à d’autres pays, comme le Portugal, l’Espagne et l’Irlande.

«Tout se résume à la peur de la contagion de la situation grecque. Les Européens ne semblent pas parvenir à trouver une solution. Et on craint que la situation aille en empirant», a dit Peter Cardillo, analyste, d'Avalon Partners.

«Si la situation en Europe n'aura potentiellement qu'un petit impact sur la reprise américaine, elle reste un important marché pour de nombreux pays et l'euro arrive après le dollar en termes de monnaie d'échange universelle», a souligné Frederic Dickson, stratège, de D.A. Davidson.

Avec AFP.

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