Surtout si le ralentissement de la croissance en Chine se poursuivait, si la zone euro continuait de s’enffoncer et que l’économie américaine se remettait à chuter... Une telle convergence d’événements risquerait d’entraîner une nouvelle récession qui n’aiderait évidemment en rien un retour espéré des rendements plus généreux.
Ce scénario défaitiste serait loin d’être que théorique, soutient M. Tanguay. Les Japonnais, par exemple, doivent composer depuis plus de 14 ans, avec des taux de moins de 2% sur les obligations de 10 ans. Il faut dire que depuis 1998, le Pays du soleil levant en est à sa cinquième récession !
Au Royaume-Uni, ajoute-t-il, le rendement des obligations 10 ans s’établi présentement à quelque 1,75%, son taux le plus bas depuis 1703. Enfin, une fois l’inflation prise en compte, le spécialiste de Mercer soutient que les détenteurs d’obligations, en Allemagne et en Suisse, doivent se composer avec un rendement réel négatif.
Comme quoi, si les Canadiens ne peuvent être certains de sortir prochainement de l’auberge, ces derniers ne sont pas les seuls à en souffrir.