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Un recours collectif de 159 M$ contre la Banque Royale du Canada (RBC) pour son implication dans l’affaire Norshield vient d’être autorisé, d’après un jugement de la Cour supérieure.
Selon ce document, la RBC et ses filiales et RBC Dominion Valeurs mobilières et RBC Marché des capitaux aurait sciemment ou par aveuglement participé à la mise en place d'un stratagème frauduleux» du Groupe financier Norshield, dans le but d'en tirer profit alors qu'ils «savaient ou auraient dû savoir que leur partenaire» fraudait des épargnants canadiens, allèguent les procureurs de la requérante, Sheila Calder.
Celle-ci agit au nom des quelque 1900 investisseurs canadiens qui ont perdu 159 M$ en investissant dans Olympus United Funds Corporation ou dans une société apparentée entre juin 1999 et juin 2005, d'après le jugement.
Durant cette période, la RBC aurait prêté des dizaines de millions de dollars, à quelques reprises à Norshield, ce qui lui aurait permis d'amasser des millions en revenus, selon le document.
«RBC réfute complètement les allégations formulées dans ce recours collectif et a l'intention de se défendre vigoureusement devant les tribunaux », indique Raymond Chouinard, directeur des relations publiques à la direction du Québec de la RBC, dans un courriel.
Il soutient que l'autorisation de ce recours collectif relève de la procédure seulement et que l'audience sur le fond de la cause n'a pas été entendue.
«Nous croyons que ces réclamations sont sans fondement et qu'elles ne reposent sur aucun fait. À ce jour, la poursuite n'a offert aucune preuve à l'appui de ses allégations», écrit-il.
